Organisée par l’UNESCO, la Réunion mondiale sur l’Éducation est accueillie par le gouvernement du Brésil du 31 octobre au 1er novembre 2024 à Fortaleza. Le Ministre Salimane KARIMOU, président de la Commission Nationale Béninoise pour l’UNESCO (CNBU) et par ailleurs chef de file des ministres béninois en charge de l’éducation y a pris une part active.
Le Bénin a, une fois de plus, marqué le monde dans sa dynamique de modernisation et surtout de développement du système éducatif. La preuve est établie une fois encore, en marge de la réunion mondiale sur l’éducation. À l’occasion, le Ministre de l’éducation du Pérou, un autre pays de l’Amérique du Sud, a d’ailleurs sollicité la coopération et l’expertise du Bénin dans le projet d’introduction du français dans leur système éducatif formel.
Des Experts béninois pourraient être conviés à la conception et à l’élaboration des curricula y afférents selon l’explication du Ministre Salimane KARIMOU. Des enseignants de français béninois pourraient être utilisés. À propos, le Ministre péruvien de l’éducation a sollicité et obtenu une audience auprès du Ministre béninois KARIMOU. Une opportunité qui grandit le Bénin et son expertise dans la promotion d’un système éducatif modèle.
En effet, au Brésil, la Réunion mondiale sur l’Éducation, édition 2024, s’appuie sur les conclusions de l’évènement intitulé “Accélérer les progrès vers l’ODD 4 : Bilan des actions transformatrices dans l’éducation“, organisé le 17 juin 2024 au siège de l’UNESCO par le Comité directeur de Haut niveau pour l’ODD 4. Cette importante rencontre se tient juste après la réunion des ministres de l’Éducation du G20.
Ainsi, en adéquation avec l’axe principal de la présidence brésilienne du G20, à savoir : « remettre l’équité et l’inclusion au centre des actions », la Réunion mondiale sur l’Éducation 2024 organisée par l’UNESCO vise à favoriser un dialogue multilatéral, interdisciplinaire et multipartite reconnaissant le rôle de l’éducation comme facteur d’égalité sociale et comme moteur du développement durable.
Les échanges sont fortement influencés par le « Pacte pour l’avenir des Nations Unies », faisant de cet évènement, un moment clé pour l’éducation en présence de la communauté éducative internationale, notamment des gouvernements et des acteurs non étatiques, afin de déterminer des stratégies permettant d’accélérer la mise en œuvre du Programme 2030 tout en respectant l’ambition de transformation de l’éducation.
Des apports du Bénin pour l’amélioration du système
« Leadership et gouvernance dans l’éducation », c’est le panel au cours duquel le Ministre Salimane KARIMOU a pris la parole pour le compte du Bénin. La problématique de l’efficacité dans le fonctionnement du système éducatif et surtout les perspectives pour une meilleure politique éducative étaient au cœur des débats.
Monsieur Salimane KARIMOU, sous la double casquette de Ministre mais surtout de technicien avéré (Enseignant et pédagogue) du domaine, a mis un accent sur la formation des enseignants qui sont les principaux maillons de la chaîne. À ce titre, leur formation permet de les doter de notions pédagogiques convenables afin de faciliter leur mission. Une mission dans laquelle leurs apprenants doivent être perçus avant tout comme des collaborateurs dans la dynamique de l’approche par compétences, rendant la transmission du savoir plus aisée et participative.
Le directeur d’école dans son rôle de responsable décentralisé du système éducatif s’associe aux enseignants qui sont ses collaborateurs dans une synergie d’actions selon le chef de file des Ministres béninois de l’éducation. L’essentiel est que chacun joue sa partition pour le bon fonctionnement. L’éducation ayant un coût, il faut une collaboration nationale et internationale pour relever les défis y relatifs selon le Ministre KARIMOU.
Du reste, les générations futures de dirigeants doivent veiller à former des apprenants, les aider à développer des projets et les aider à trouver des financements selon les explications du Ministre Salimane KARIMOU. Pour ce dernier, la prochaine génération de dirigeants, doit former un type d’apprenants résilients, entreprenants pour trouver une solution au manque d’emploi.
Une intervention bien appréciée qui montre une fois de plus l’engagement actif du Bénin dans la recherche des solutions durables aux défis du système éducatif dans le concert des Nations, aussi bien à court qu’à long termes. Il ne peut en être autrement au regard des acquis au plan national et surtout des perspectives rassurantes dans la trilogie accès à l’éducation, qualité de l’enseignement et surtout rétention dans le système.