La Côte d’Ivoire est considérée comme la juridiction minière la plus attractive en Afrique de l’Ouest, selon un sondage du Fraser Institute. Hébergeant aussi d’importantes réserves d’or inexploitées, le pays attire chaque année de nouveaux investisseurs intéressés par ce potentiel.
Réunis en Conseil des ministres le 26 juin, le gouvernement de Côte d’Ivoire a adopté neuf décrets portant chacun octroi d’un permis de recherche minière. D’une durée de quatre ans, ces permis portent principalement sur l’exploration de l’or, métal qui constitue le premier produit d’exportation du secteur minier ivoirien.
Dans le détail, la Société ivoirienne d’Exploration et de Recherche SARL a obtenu un permis valable pour le nickel, les terres rares, le cobalt, l’or et le chrome dans le département de Koro. African Ressources SARL décroche deux permis pour l’or dans les départements d’Abengourou, d’Agnibilékrou et de Koun-Fao, ainsi que dans les départements d’Adzopé et de Yakassé-Attobrou.
Le gouvernement a également accordé deux permis d’exploration pour l’or à la Compagnie Africaine de Recherche et d’Exploitation Minière SARL dans les départements de Bondoukou et de Bouna. Turaco Sud Est Exploration SARL obtient de son côté trois permis répartis sur les départements d’Aboisso et de Tiapoum, alors que Aspire Nord Côte d’Ivoire SARL hérite d’un permis valable pour l’or dans les départements de Boundiali, de Korhogo et de M’Bengué.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire s’est imposée depuis quelques années comme l’un des principaux producteurs ouest-africains d’or, avec une production de 50 tonnes en 2023 et anticipée de 55 tonnes en 2024. Le pays est aussi considéré comme la juridiction minière la plus favorable aux investissements miniers dans la sous-région, selon le dernier sondage annuel du Fraser Institute. La Côte d’Ivoire bénéficie ainsi d’un intérêt croissant pour les ressources de son sous-sol, illustré par ces nouveaux permis délivrés.
Ecofin