Au Bénin, la Cité historique d’Abomey a vibré, cette semaine, au rythme des cérémonies marquant le cinquantenaire du décès de l’un de ses souverains. Il s’agit de Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN, un souverain rassembleur dont la mémoire ne saurait être jamais oubliée. À l’occasion de cet anniversaire hautement symbolique, le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA, s’est rendu auprès de l’actuel Roi d’Abomey pour témoigner la profonde considération et la sympathie du Gouvernement à l’endroit de la Cour royale.
À la tête d’une importante délégation, le Ministre a pris part, le samedi 07 décembre 2024, aux manifestations organisées en mémoire du défunt Roi à Djimè. Cette présence, saluée par la famille royale et l’ensemble de la communauté aboméenne, a été perçue comme une marque d’affection particulière et un signe éclatant de la valeur que le Gouvernement accorde à la chefferie traditionnelle, institution clé de l’identité culturelle et historique du pays.
L’autorité ministérielle a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à accompagner et à préserver les traditions royales, considérées comme des piliers du patrimoine national. Pour lui, la reconnaissance de nos racines est essentielle dans le processus de construction d’un avenir collectif solide. C’est pourquoi le Gouvernement fait une place de choix au rôle de la monarchie traditionnelle dans la transmission des valeurs et la cohésion sociale.
L’évènement, empreint de solennité et d’émotions, a également permis de rappeler les liens étroits entre l’État et les autorités coutumières, un partenariat qui contribue activement au renforcement de la paix et au développement local. Pour la famille royale d’Abomey, cette démarche du Gouvernement traduit non seulement un respect profond, mais aussi une volonté de promouvoir la richesse culturelle du Bénin sur la scène nationale et internationale.
Le cinquantenaire du décès de Dada Hwemalyatokpo Kpligidi Danha GBÊHANZIN a ainsi été bien plus qu’un simple hommage. Il a illustré l’importance accordée par l’État aux institutions traditionnelles et réaffirmé la place centrale qu’occupe la chefferie dans le patrimoine et l’histoire de notre pays.